Les Bermudes

L'ile aux pastels
Châteaux de poupées, maisons de couleurs vives, mer bleu azur aux rochers saillant, horizon à perte de vue.
Deux populations s'y côtoient, les expatriés et les locaux; sans toutefois se partager les plages...

« Mais, au milieu des Plégades, les tourbillons du courant l’arrêtaient: tandis que, des deux côtés, les roches s’ébranlaient en mugissant, les bois de la nef restaient prisonniers. Alors Athéna s’arc-bouta de la main gauche contre un solide rocher et, de la main droite, poussa le navire pour lui faire franchir complètement le passage.
Celui-ci, pareil à une flèche ailée, s’élança dans les airs; cependant, les ornements de l’extrémité de son aplustre furent fauchés par les roches, au moment où elles s’entrechoquaient avec force. Athéna s’élança vers l’Olympe quand ils furent hors
de danger et indemnes…cependant que les roches, réunies l’une à l’autre au même
endroit, s’enracinèrent fortement; car tel était le destin voulu par les dieux, une fois qu’un mortel, après les avoir vues, les aurait traversées sur un navire.
Les héros devaient bien respirer, après la terreur qui les avait glacés, en portant leurs regards vers le ciel et le grand large qui s’ouvrait à perte de vue: ilsse disaient sûrement qu’ils s’étaient sauvés de l’Hadès »
Apollonios de Rhodes, Argonautiques, Chant II.