un « chez-moi » éphémère qui laissera sa douce empreinte dans mon coeur

Le plaisir du soleil du soir qui pénètre dans la chambre et éclaire mon bureau. le bruit des animaux, leurs odeurs et celles des fleurs, de la pelouse tondue.
...Et par une simple fenêtre sur jardin

Cette chambre a été mon refuge pendant deux mois, deux mois en bordure de l’agitation, de la sur-activité, des obligations sociales du « paraitre », de la connection en continu. Deux mois a retrouver les plaisirs simples, la joie de prendre le temps de regarder autour de moi, de sentir, d’écrire, la découverte de l’improductivité et de l’absence d’objectifs.

Être aussi légère et lumineuse qu’une bulle dans les airs, émerveillée comme seul un enfant peut l’être, entre amies paisiblement installées sur un banc réchauffées par le soleil

Madrid 2015